
MODULE 7 — LE REGARD DES AUTRES T'EFFRAIE : MAIS C'EST LE TIEN QUI TE BLOQUE



MODULES
CONTENU
À PROPOS
👀 Le regard des autres ne t’appartient pas
Tu as déjà hésité à faire un exo, pas parce qu’il était trop dur…
Mais parce que tu t’es senti observé.
Tu as peut-être voulu aller dans une zone que tu ne “maîtrises pas encore”…
Puis tu as changé de chemin.
Tu as fait “plus simple”.
Moins visible, moins exposé.
Tu te demandes s’ils jugent ton physique, ton niveau, ta façon de bouger.
Et sans même t’en rendre compte, tu adaptes ce que tu fais… pour ne pas te faire remarquer.
Pas parce que ton corps ne pouvait pas.
Mais parce que ton mental s’est figé sous le poids d’un regard supposé.
Et tu n’es pas le seul.
C’est une peur bien plus fréquente qu’on ne le pense.
Mais c’est aussi un poison invisible — qui te vole ta progression en silence.
Ce module ne te parlera peut-être pas directement.
Tu as peut-être déjà dépassé ce cap.
Ou tu ne l’as peut-être jamais vraiment ressenti.
Mais si ça te concerne, sache une chose — Cette peur peut devenir un vrai frein.
Et c’est là, en tant que coach, que je veux t’aider à la désamorcer.
À la comprendre, et à t’en libérer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
💬 Mon expérience (et celle de mes élèves)
Je vais être transparent avec toi.
J’ai vécu ça.
Quand j’ai débuté la musculation, je n’étais pas du tout imposant.
Très mince, pas du tout à l’aise dans mon corps.
Et la salle… c’était un autre monde.
Des physiques déjà construits.
Des machines que je ne connaissais pas.
Je croyais qu’on me regardait.
Qu’on me jugeait.
Qu’on voyait que j’étais “le petit nouveau”.
Alors j’ai développé des stratégies :
→ Aller m’entraîner à des heures creuses
→ M’occuper le temps que d’autres finissent sur une machine
→ Me mettre dans les coins
Mais le pire…
C’est que personne ne m’empêchait d’avancer.
C’était moi, à cause de mes pensées, et de mon propre filtre.
Et en devenant coach, j’ai vu exactement la même chose chez beaucoup de mes élèves.
Des personnes déterminées, motivées à fond…
Mais qui faisaient des détours à cause d’un seul truc :
La peur du regard, du jugement.
Certains n’osaient pas aller dans l’espace poids libres.
D’autres évitaient les exos “trop visibles”.
Ils me disaient :
“J’ai l’impression que tout le monde me regarde."
“Je veux pas qu’on pense que je fais mal.”
“Je veux pas déranger.”
Ce n’est pas leur corps qu’il fallait débloquer.
C’était leur esprit.
Parce qu’en vérité, la volonté était déjà là.
Il fallait juste désactiver cette peur… qui n’avait plus lieu d’être.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Ce que tu ressens est normal… mais pas définitif
Cette peur, elle vient de loin.
Elle est humaine.
Notre cerveau a évolué dans des groupes sociaux où être jugé ou exclu pouvait littéralement signifier mourir.
Alors oui, être “mal vu”, ça déclenche une alarme.
Une vraie.
Mais aujourd’hui, cette alarme est devenue un faux signal d’urgence.
Tu ne risques rien.
Mais ton cerveau, lui, continue de t’envoyer l’alerte :
“Tu ne devrais pas te faire remarquer.”
Et c’est là que tu dois reprendre la main.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🚫 Les croyances qui t’enferment
🪞 “Ils me jugent.”
→ Peut-être. Ou peut-être qu’ils ne t’ont même pas remarqué.
→ Qu’ils pensent à eux, à leur séance, à leur reflet dans le miroir.
→ Et tu sais quoi ? Dans 99% des cas c'est la seconde option.
🎭 “Je ne suis pas encore assez bon.”
→ Et alors ? Tu es là pour progresser, pas pour performer sur scène.
→ La salle n’est pas un concours de popularité, c’est un lieu de transformation.
→ Tu n’as rien à prouver, seulement à construire.
🧍♂️ “Je veux attendre d’être plus à l’aise avant d’aller dans cette zone.”
→ Et si c’était justement cette zone qui te rendait plus à l’aise, avec le temps ?
→ La confiance ne précède pas l’action. Elle en est la conséquence.
→ Tu dois l’entraîner, comme un muscle.
🧢 “Je suis débutant, j’ai pas ma place ici.”
→ Faux. Tout le monde a commencé quelque part.
→ Même les plus massifs, les plus sûrs d’eux, ont un jour été à ta place — maladroit, hésitant, perdu.
→ Le seul qui n’avance pas, c’est celui qui n’ose pas commencer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🔓 Ce que tu gagnes quand tu te libères du regard des autres
✔️ Tu deviens plus libre dans tes choix
→ Exercices, charges, rythme — tu fais ce qui est juste pour toi, pas ce qui “a l’air bien”.
✔️ Tu gagnes en présence pendant tes séances
→ Moins de parasites mentaux, plus de connexion à tes sensations, à ton effort, à ton objectif.
✔️ Tu restes connecté à ta vision
→ Tu avances selon tes critères, pas leurs supposées attentes.
✔️ Tu t’ancres dans la salle
→ Non plus comme un “visiteur” qui essaie de se fondre dans le décor, mais comme une personne qui a sa place.
Parce que tu l’as décidée.
Et assumée.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
⛔️ Mais attention à ne pas basculer dans l’excès inverse
Ignorer le regard des autres, ce n’est pas manquer de respect.
Ni se comporter comme si tout t’était dû.
Tu veux prendre ta place, pas écraser celle des autres.
Tu veux être à l’aise, pas arrogant.
Tu veux être confiant, pas méprisant.
👉 Être à ta place dans la salle, c’est aussi faire preuve de respect, d’humilité et de savoir-être :
Respecter les temps de repos et le matériel — tu le partages, tu le laisses propre, comme toi tu aimerais le trouver
Alterner si quelqu’un attend — tu n’es pas seul, vous êtes tous là pour progresser
Encourager au lieu de juger — un regard peut peser, un mot positif peut marquer durablement
Rester concentré sur toi, sans te comparer — la vraie force, c’est de rester aligné avec ton propre chemin
Faire preuve de discrétion et d’élégance dans ton attitude — pas besoin de parler fort ou d’en faire trop pour exister, mais tu dois t’investir sincèrement dans ta progression.
✅ Tu peux t’imposer sans dominer.
✅ Tu peux t’affirmer sans écraser.
✅ Tu peux inspirer sans bruit.
Et ça, c’est l’attitude de ceux qui construisent vraiment quelque chose.
Ceux qui avancent avec calme et détermination.
Ceux qu’on respecte naturellement — pas parce qu’ils imposent, mais parce qu’ils inspirent.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Retiens ceci
Le regard des autres t’affecte…
Seulement si tu y donnes du crédit.
Et la vérité ?
La majorité s’en fout.
Ils sont comme toi.
Concentrés sur leur séance, leurs doutes, leurs objectifs.
Pas sur toi.
Ce que pensent les autres n’a pas plus de valeur que ce que toi tu veux construire.
Tu es là pour te renforcer, te transformer et avancer.
Et pour ça, ton regard à toi compte bien plus que celui des autres.
🎯 TA MISSION (optionnelle… mais puissante)
☐ 📍 Lors de ta prochaine séance, repère le moment où tu te sens observé.
→ Puis pose-toi cette question :
“Est-ce que j’agirais différemment s’il n’y avait personne autour de moi ?”
Si oui → Fais-le comme si personne ne te regardait.
Si non → C’est que tu es déjà dans la bonne direction.
☐ 🏋️♂️ Va t’entraîner dans une zone qui t’intimide.
Pas pour prouver quoi que ce soit aux autres.
Mais pour te prouver quelque chose à toi-même.
→ Peut-être que c’est l’espace poids libres.
→ Peut-être que c’est une machine toujours prise.
→ Peut-être que c’est juste t’entraîner sans casquette, sans capuche, sans te cacher.
Petit à petit, tu vas désactiver ce poison invisible.
Et te rappeler que ta trajectoire n’a pas besoin d’être validée pour être légitime.
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CONTENU
À PROPOS
👀 Le regard des autres ne t’appartient pas
Tu as déjà hésité à faire un exo, pas parce qu’il était trop dur…
Mais parce que tu t’es senti observé.
Tu as peut-être voulu aller dans une zone que tu ne “maîtrises pas encore”…
Puis tu as changé de chemin.
Tu as fait “plus simple”.
Moins visible, moins exposé.
Tu te demandes s’ils jugent ton physique, ton niveau, ta façon de bouger.
Et sans même t’en rendre compte, tu adaptes ce que tu fais… pour ne pas te faire remarquer.
Pas parce que ton corps ne pouvait pas.
Mais parce que ton mental s’est figé sous le poids d’un regard supposé.
Et tu n’es pas le seul.
C’est une peur bien plus fréquente qu’on ne le pense.
Mais c’est aussi un poison invisible — qui te vole ta progression en silence.
Ce module ne te parlera peut-être pas directement.
Tu as peut-être déjà dépassé ce cap.
Ou tu ne l’as peut-être jamais vraiment ressenti.
Mais si ça te concerne, sache une chose — Cette peur peut devenir un vrai frein.
Et c’est là, en tant que coach, que je veux t’aider à la désamorcer.
À la comprendre, et à t’en libérer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
💬 Mon expérience (et celle de mes élèves)
Je vais être transparent avec toi.
J’ai vécu ça.
Quand j’ai débuté la musculation, je n’étais pas du tout imposant.
Très mince, pas du tout à l’aise dans mon corps.
Et la salle… c’était un autre monde.
Des physiques déjà construits.
Des machines que je ne connaissais pas.
Je croyais qu’on me regardait.
Qu’on me jugeait.
Qu’on voyait que j’étais “le petit nouveau”.
Alors j’ai développé des stratégies :
→ Aller m’entraîner à des heures creuses
→ M’occuper le temps que d’autres finissent sur une machine
→ Me mettre dans les coins
Mais le pire…
C’est que personne ne m’empêchait d’avancer.
C’était moi, à cause de mes pensées, et de mon propre filtre.
Et en devenant coach, j’ai vu exactement la même chose chez beaucoup de mes élèves.
Des personnes déterminées, motivées à fond…
Mais qui faisaient des détours à cause d’un seul truc :
La peur du regard, du jugement.
Certains n’osaient pas aller dans l’espace poids libres.
D’autres évitaient les exos “trop visibles”.
Ils me disaient :
“J’ai l’impression que tout le monde me regarde."
“Je veux pas qu’on pense que je fais mal.”
“Je veux pas déranger.”
Ce n’est pas leur corps qu’il fallait débloquer.
C’était leur esprit.
Parce qu’en vérité, la volonté était déjà là.
Il fallait juste désactiver cette peur… qui n’avait plus lieu d’être.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Ce que tu ressens est normal… mais pas définitif
Cette peur, elle vient de loin.
Elle est humaine.
Notre cerveau a évolué dans des groupes sociaux où être jugé ou exclu pouvait littéralement signifier mourir.
Alors oui, être “mal vu”, ça déclenche une alarme.
Une vraie.
Mais aujourd’hui, cette alarme est devenue un faux signal d’urgence.
Tu ne risques rien.
Mais ton cerveau, lui, continue de t’envoyer l’alerte :
“Tu ne devrais pas te faire remarquer.”
Et c’est là que tu dois reprendre la main.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🚫 Les croyances qui t’enferment
🪞 “Ils me jugent.”
→ Peut-être. Ou peut-être qu’ils ne t’ont même pas remarqué.
→ Qu’ils pensent à eux, à leur séance, à leur reflet dans le miroir.
→ Et tu sais quoi ? Dans 99% des cas c'est la seconde option.
🎭 “Je ne suis pas encore assez bon.”
→ Et alors ? Tu es là pour progresser, pas pour performer sur scène.
→ La salle n’est pas un concours de popularité, c’est un lieu de transformation.
→ Tu n’as rien à prouver, seulement à construire.
🧍♂️ “Je veux attendre d’être plus à l’aise avant d’aller dans cette zone.”
→ Et si c’était justement cette zone qui te rendait plus à l’aise, avec le temps ?
→ La confiance ne précède pas l’action. Elle en est la conséquence.
→ Tu dois l’entraîner, comme un muscle.
🧢 “Je suis débutant, j’ai pas ma place ici.”
→ Faux. Tout le monde a commencé quelque part.
→ Même les plus massifs, les plus sûrs d’eux, ont un jour été à ta place — maladroit, hésitant, perdu.
→ Le seul qui n’avance pas, c’est celui qui n’ose pas commencer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🔓 Ce que tu gagnes quand tu te libères du regard des autres
✔️ Tu deviens plus libre dans tes choix
→ Exercices, charges, rythme — tu fais ce qui est juste pour toi, pas ce qui “a l’air bien”.
✔️ Tu gagnes en présence pendant tes séances
→ Moins de parasites mentaux, plus de connexion à tes sensations, à ton effort, à ton objectif.
✔️ Tu restes connecté à ta vision
→ Tu avances selon tes critères, pas leurs supposées attentes.
✔️ Tu t’ancres dans la salle
→ Non plus comme un “visiteur” qui essaie de se fondre dans le décor, mais comme une personne qui a sa place.
Parce que tu l’as décidée.
Et assumée.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
⛔️ Mais attention à ne pas basculer dans l’excès inverse
Ignorer le regard des autres, ce n’est pas manquer de respect.
Ni se comporter comme si tout t’était dû.
Tu veux prendre ta place, pas écraser celle des autres.
Tu veux être à l’aise, pas arrogant.
Tu veux être confiant, pas méprisant.
👉 Être à ta place dans la salle, c’est aussi faire preuve de respect, d’humilité et de savoir-être :
Respecter les temps de repos et le matériel — tu le partages, tu le laisses propre, comme toi tu aimerais le trouver
Alterner si quelqu’un attend — tu n’es pas seul, vous êtes tous là pour progresser
Encourager au lieu de juger — un regard peut peser, un mot positif peut marquer durablement
Rester concentré sur toi, sans te comparer — la vraie force, c’est de rester aligné avec ton propre chemin
Faire preuve de discrétion et d’élégance dans ton attitude — pas besoin de parler fort ou d’en faire trop pour exister, mais tu dois t’investir sincèrement dans ta progression.
✅ Tu peux t’imposer sans dominer.
✅ Tu peux t’affirmer sans écraser.
✅ Tu peux inspirer sans bruit.
Et ça, c’est l’attitude de ceux qui construisent vraiment quelque chose.
Ceux qui avancent avec calme et détermination.
Ceux qu’on respecte naturellement — pas parce qu’ils imposent, mais parce qu’ils inspirent.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Retiens ceci
Le regard des autres t’affecte…
Seulement si tu y donnes du crédit.
Et la vérité ?
La majorité s’en fout.
Ils sont comme toi.
Concentrés sur leur séance, leurs doutes, leurs objectifs.
Pas sur toi.
Ce que pensent les autres n’a pas plus de valeur que ce que toi tu veux construire.
Tu es là pour te renforcer, te transformer et avancer.
Et pour ça, ton regard à toi compte bien plus que celui des autres.
🎯 TA MISSION (optionnelle… mais puissante)
☐ 📍 Lors de ta prochaine séance, repère le moment où tu te sens observé.
→ Puis pose-toi cette question :
“Est-ce que j’agirais différemment s’il n’y avait personne autour de moi ?”
Si oui → Fais-le comme si personne ne te regardait.
Si non → C’est que tu es déjà dans la bonne direction.
☐ 🏋️♂️ Va t’entraîner dans une zone qui t’intimide.
Pas pour prouver quoi que ce soit aux autres.
Mais pour te prouver quelque chose à toi-même.
→ Peut-être que c’est l’espace poids libres.
→ Peut-être que c’est une machine toujours prise.
→ Peut-être que c’est juste t’entraîner sans casquette, sans capuche, sans te cacher.
Petit à petit, tu vas désactiver ce poison invisible.
Et te rappeler que ta trajectoire n’a pas besoin d’être validée pour être légitime.
MODULES
CONTENU
À PROPOS
👀 Le regard des autres ne t’appartient pas
Tu as déjà hésité à faire un exo, pas parce qu’il était trop dur…
Mais parce que tu t’es senti observé.
Tu as peut-être voulu aller dans une zone que tu ne “maîtrises pas encore”…
Puis tu as changé de chemin.
Tu as fait “plus simple”.
Moins visible, moins exposé.
Tu te demandes s’ils jugent ton physique, ton niveau, ta façon de bouger.
Et sans même t’en rendre compte, tu adaptes ce que tu fais… pour ne pas te faire remarquer.
Pas parce que ton corps ne pouvait pas.
Mais parce que ton mental s’est figé sous le poids d’un regard supposé.
Et tu n’es pas le seul.
C’est une peur bien plus fréquente qu’on ne le pense.
Mais c’est aussi un poison invisible — qui te vole ta progression en silence.
Ce module ne te parlera peut-être pas directement.
Tu as peut-être déjà dépassé ce cap.
Ou tu ne l’as peut-être jamais vraiment ressenti.
Mais si ça te concerne, sache une chose — Cette peur peut devenir un vrai frein.
Et c’est là, en tant que coach, que je veux t’aider à la désamorcer.
À la comprendre, et à t’en libérer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
💬 Mon expérience (et celle de mes élèves)
Je vais être transparent avec toi.
J’ai vécu ça.
Quand j’ai débuté la musculation, je n’étais pas du tout imposant.
Très mince, pas du tout à l’aise dans mon corps.
Et la salle… c’était un autre monde.
Des physiques déjà construits.
Des machines que je ne connaissais pas.
Je croyais qu’on me regardait.
Qu’on me jugeait.
Qu’on voyait que j’étais “le petit nouveau”.
Alors j’ai développé des stratégies :
→ Aller m’entraîner à des heures creuses
→ M’occuper le temps que d’autres finissent sur une machine
→ Me mettre dans les coins
Mais le pire…
C’est que personne ne m’empêchait d’avancer.
C’était moi, à cause de mes pensées, et de mon propre filtre.
Et en devenant coach, j’ai vu exactement la même chose chez beaucoup de mes élèves.
Des personnes déterminées, motivées à fond…
Mais qui faisaient des détours à cause d’un seul truc :
La peur du regard, du jugement.
Certains n’osaient pas aller dans l’espace poids libres.
D’autres évitaient les exos “trop visibles”.
Ils me disaient :
“J’ai l’impression que tout le monde me regarde."
“Je veux pas qu’on pense que je fais mal.”
“Je veux pas déranger.”
Ce n’est pas leur corps qu’il fallait débloquer.
C’était leur esprit.
Parce qu’en vérité, la volonté était déjà là.
Il fallait juste désactiver cette peur… qui n’avait plus lieu d’être.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Ce que tu ressens est normal… mais pas définitif
Cette peur, elle vient de loin.
Elle est humaine.
Notre cerveau a évolué dans des groupes sociaux où être jugé ou exclu pouvait littéralement signifier mourir.
Alors oui, être “mal vu”, ça déclenche une alarme.
Une vraie.
Mais aujourd’hui, cette alarme est devenue un faux signal d’urgence.
Tu ne risques rien.
Mais ton cerveau, lui, continue de t’envoyer l’alerte :
“Tu ne devrais pas te faire remarquer.”
Et c’est là que tu dois reprendre la main.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🚫 Les croyances qui t’enferment
🪞 “Ils me jugent.”
→ Peut-être. Ou peut-être qu’ils ne t’ont même pas remarqué.
→ Qu’ils pensent à eux, à leur séance, à leur reflet dans le miroir.
→ Et tu sais quoi ? Dans 99% des cas c'est la seconde option.
🎭 “Je ne suis pas encore assez bon.”
→ Et alors ? Tu es là pour progresser, pas pour performer sur scène.
→ La salle n’est pas un concours de popularité, c’est un lieu de transformation.
→ Tu n’as rien à prouver, seulement à construire.
🧍♂️ “Je veux attendre d’être plus à l’aise avant d’aller dans cette zone.”
→ Et si c’était justement cette zone qui te rendait plus à l’aise, avec le temps ?
→ La confiance ne précède pas l’action. Elle en est la conséquence.
→ Tu dois l’entraîner, comme un muscle.
🧢 “Je suis débutant, j’ai pas ma place ici.”
→ Faux. Tout le monde a commencé quelque part.
→ Même les plus massifs, les plus sûrs d’eux, ont un jour été à ta place — maladroit, hésitant, perdu.
→ Le seul qui n’avance pas, c’est celui qui n’ose pas commencer.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🔓 Ce que tu gagnes quand tu te libères du regard des autres
✔️ Tu deviens plus libre dans tes choix
→ Exercices, charges, rythme — tu fais ce qui est juste pour toi, pas ce qui “a l’air bien”.
✔️ Tu gagnes en présence pendant tes séances
→ Moins de parasites mentaux, plus de connexion à tes sensations, à ton effort, à ton objectif.
✔️ Tu restes connecté à ta vision
→ Tu avances selon tes critères, pas leurs supposées attentes.
✔️ Tu t’ancres dans la salle
→ Non plus comme un “visiteur” qui essaie de se fondre dans le décor, mais comme une personne qui a sa place.
Parce que tu l’as décidée.
Et assumée.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
⛔️ Mais attention à ne pas basculer dans l’excès inverse
Ignorer le regard des autres, ce n’est pas manquer de respect.
Ni se comporter comme si tout t’était dû.
Tu veux prendre ta place, pas écraser celle des autres.
Tu veux être à l’aise, pas arrogant.
Tu veux être confiant, pas méprisant.
👉 Être à ta place dans la salle, c’est aussi faire preuve de respect, d’humilité et de savoir-être :
Respecter les temps de repos et le matériel — tu le partages, tu le laisses propre, comme toi tu aimerais le trouver
Alterner si quelqu’un attend — tu n’es pas seul, vous êtes tous là pour progresser
Encourager au lieu de juger — un regard peut peser, un mot positif peut marquer durablement
Rester concentré sur toi, sans te comparer — la vraie force, c’est de rester aligné avec ton propre chemin
Faire preuve de discrétion et d’élégance dans ton attitude — pas besoin de parler fort ou d’en faire trop pour exister, mais tu dois t’investir sincèrement dans ta progression.
✅ Tu peux t’imposer sans dominer.
✅ Tu peux t’affirmer sans écraser.
✅ Tu peux inspirer sans bruit.
Et ça, c’est l’attitude de ceux qui construisent vraiment quelque chose.
Ceux qui avancent avec calme et détermination.
Ceux qu’on respecte naturellement — pas parce qu’ils imposent, mais parce qu’ils inspirent.
⎯⎯⎯⎯⎯⎯
🧠 Retiens ceci
Le regard des autres t’affecte…
Seulement si tu y donnes du crédit.
Et la vérité ?
La majorité s’en fout.
Ils sont comme toi.
Concentrés sur leur séance, leurs doutes, leurs objectifs.
Pas sur toi.
Ce que pensent les autres n’a pas plus de valeur que ce que toi tu veux construire.
Tu es là pour te renforcer, te transformer et avancer.
Et pour ça, ton regard à toi compte bien plus que celui des autres.
🎯 TA MISSION (optionnelle… mais puissante)
☐ 📍 Lors de ta prochaine séance, repère le moment où tu te sens observé.
→ Puis pose-toi cette question :
“Est-ce que j’agirais différemment s’il n’y avait personne autour de moi ?”
Si oui → Fais-le comme si personne ne te regardait.
Si non → C’est que tu es déjà dans la bonne direction.
☐ 🏋️♂️ Va t’entraîner dans une zone qui t’intimide.
Pas pour prouver quoi que ce soit aux autres.
Mais pour te prouver quelque chose à toi-même.
→ Peut-être que c’est l’espace poids libres.
→ Peut-être que c’est une machine toujours prise.
→ Peut-être que c’est juste t’entraîner sans casquette, sans capuche, sans te cacher.
Petit à petit, tu vas désactiver ce poison invisible.
Et te rappeler que ta trajectoire n’a pas besoin d’être validée pour être légitime.